Le Vuache, mont haut de 1100m au bout du canton de Genève (en France) perpendiculaire aux axes du Jura et du Salève
Moi qui cherche à ouvrir mon horizon pour aller plus loin plus longtemps, et j'ai de beaux projets, je me retrouve au Vuache une petite montagne de 14 km de long qui fait 300m de dénivelé et qui est limitée en hauteur à 300m/sol...et encore. A 1100m le sommet il ne faut pas dépasser les 1400m. On est dans la phase terminale de l'approche des avions arrivant à Genève quand le Nord souffle et en phase heu "débutale" quand l'ouest est établi.
Je fantasme donc sur les grands espaces et là je me retrouve à l'intérieur d'un bocal à poissons rouges nains. A noter que que le Jura est tentant, il est tout près, et si on arrive à l'accrocher on peut aller jusqu'à Bâle...une idée éphémère quand j'apprends que le survol en-dessus de l'autoroute et en direction du Fort de l'écluse est limité voire interdit. D'autant plus que cette partie du Jura est une réserve naturelle avec survol interdit versant Annecy. Et côté sud une ligne haute tension, qui ne fait qu'augmenter la nôtre quand on s'en approche traverse le Vuache en diagonale.
Pourquoi aller voler là-bas alors ? beeeen...pour découvrir, pour contempler d'autres horizons, pour randonner la moindre et pour aller surtout où il n'y a personne...un privilège. Je préfère aller au Vuache qu'au Salève quand ça ne tient qu'aux Crêts ! j'ai plus de place et moins de stress. D'autant plus que lorsqu'il y a trop de vent au Salève, le Vuache est accessible car moins alimenté.
Quel plaisir de découvrir un nouveau site, sauvage où le voisinage est accueillant. À la pêche aux renseignements avant de démarrer, un local, il doit y en avoir dix à Vovray me dit que je peux poser n'importe où tout en m'indiquant aimablement le chemin de montée.
A l'atterro (vers le parking 3 places et la ferme) le paysan vient mettre l'abreuvoir pour ses vaches alors que je plie le parapente. Devant mes plates excuses pour avoir atterri dans son champ, il me rétorque que les parapentistes ne font rien de mal d'autant plus qu'ils ne font pas de bruit....un autre monde....(je suis parti discrètement avec ma moto...presqu'en pédalant).
Arrivé au déco à 12h, mon premier vol n'a fait que 5 minutes...et encore j'arrondis pour faire bien. Je remonte et une heure après le vent ou/et le thermique a forci et à peine les pieds soulevés du sol, je me trouve éjecté 100m au-dessus du déco. Je vais voler 45 minutes. Attention c'est un petit site surprenant aérologiquement qui n'a rien à envier avec les turbulences des montagnes....
Ps Après avoir pris des renseignements auprès d'un instructeur à l'aérodrome de Genève voici les infos suivantes :
La partie hachurée ci-dessous interdit les vols sous les 800ft/sol = 240m/sol
Dans la TMA où le vol est à max 1050m, c'est le relief qui prévaut s'il est plus haut que cette altitude.
Le sommet étant à 1100m on peut voler à cet endroit à 1400m, ensuite il est souvent à 900m, ce qui fait que 1200 partout est sage.
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Début du chemin
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Départ du parking
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Une roue condamnée en fenêtre
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A la sortie de la forêt, belle vue sur le Parmelan, côté Annecy, la montée n'est pas finie, continuer dans à l'opposé, côté Jura.
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...que voici, au bout du champ. |
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A gauche les Bauges, à droite le Retord avec le Grand Colombier
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De la place, mais la sortie du déco n'est pas loin dans le pas pentu
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En-dessus du Vuache, la vue se dégage sur Genève. A gauche, le Reculet, Jura et à droite les Voirons
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Crête effilée
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Le Salève et les Voirons au fond
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La Crête et la région d'Annecy au fond
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Atterro à choix
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Par contre pas le choix d'autres décos
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Le Jura est tentant, mais INTERDIT |
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L'avion va se prendre les roues dans les câbles
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Fin de vol voilé |
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L'atterro et l'abreuvoir.
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